Je t’ai vue dans le métro
Une poussette à la main
Et je n’avais plus les mots
Et tout était incertain
Je t’ai vue dans la boutique
Je t’ai suivie dans la rue
J’étais si mélancolique
J’avais peur d’être aperçue
Je t’ai vue vivant ta vie
De jeune mère épanouie
Et moi je marchais dans l’ombre
Pour moi tout restait si sombre
Les années ont beau s’enfuir
A la vitesse effrénée
De trop nombreux souvenirs
Moi j’ai soudain repensé
A nos rêves d’avenir
Toi tu as fait le grand saut
Moi je suis restée clouée
Je t’ai observé du haut
De la terrasse d’un café
Je t’ai vue toi mon amie
Toi ma sœur de sang, de cœur
Il me semble que la vie
Fait quelquefois des erreurs
Je ne t’aborderai pas
Pas en ce jour, en cette heure
Je ne suis pas prête à ça
Plier devant ton bonheur
Et pourtant tu le mérites
Je te souhaite le meilleur
Mais tu laisserais sans suite
Mon appel qui te fait peur
Je resterai en retrait
Toute la vie, s’il le faut
Mais c’est un choix douloureux
Quand je te vois et je sais
Que tu me fuirais plutôt
Que d’écouter ce que j’ai
A te dire au fond des yeux
Alors lis ces quelques lignes
Qui espèrent, il est vrai
Toucher ton cœur difficile
Mon âme sœur que j’effraie
Mon autre moi si fragile
Mon ombre et mon mois de mai
O ma jumelle impossible
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A bientôt